Les réseaux d'eau chaude sanitaire, qu'ils soient domestiques, collectifs ou industriels, peuvent être le siège d'une prolifération bactérienne lorsqu'ils ne sont pas correctement conçus, entretenus ou traités. Parmi les risques les plus connus figure la légionellose, une infection respiratoire grave causée par la bactérie Legionella pneumophila. Cette bactérie se développe dans certaines conditions, notamment la stagnation de l'eau et une température mal contrôlée.
Chaque année, on recense entre 1 000 et 1 500 cas en France, avec un taux de mortalité estimé entre 10% et 15%. Les environnements les plus à risque incluent les établissements de santé, les résidences collectives, les hôtels, les piscines, les spas ou encore les tours aéroréfrigérantes (TAR). Comprendre les mécanismes de développement de la bactérie est essentiel pour mettre en œuvre une stratégie de prévention efficace.
Les légionelles sont naturellement présentes dans les eaux douces, mais en faible concentration. Elles deviennent dangereuses lorsqu'elles trouvent des conditions favorables à leur multiplication :
La transmission à l’homme ne se fait pas par ingestion, mais par inhalation de microgouttelettes d'eau contaminée, comme lors d'une douche ou à proximité d'un dispositif de pulvérisation (spa, fontaine, climatisation à eau, etc.).
La réglementation impose une température minimum de 50°C en tout point du circuit d'eau chaude sanitaire pour bloquer la croissance des légionelles. Mais en pratique, cette exigence n’est pas toujours respectée, notamment dans les installations mal isolées ou obstruées.
Par exemple, un ballon d’eau chaude réglé à 60°C peut voir l’eau circuler à seulement 45°C en bout de boucle à cause de la perte thermique ou d'un entartrage interne qui ralentit le débit. Dans ce cas, le risque de prolifération est très élevé.
Il est donc crucial de surveiller les températures réelles dans les différentes parties du réseau, et pas seulement au niveau de la chaufferie.
L’entartrage des canalisations n’est pas qu’un problème de performance thermique. Il a des conséquences directes sur le risque bactérien :
En cas de colmatage partiel d’un retour de boucle, certaines colonnes d’un immeuble peuvent rester à 35°C pendant des heures, créant un foyer idéal pour les légionelles.
Le biofilm est une masse gélatineuse composée de matières organiques et de micro-organismes, dont les légionelles. Il adhère aux parois internes des canalisations, qu'elles soient en cuivre, acier, PVC ou PER.
Ce biofilm joue un rôle de bouclier protecteur. Il limite l’efficacité :
Ainsi, même après une opération de désinfection, un réservoir bactérien subsiste dans le biofilm. C’est pourquoi la réduction des conditions propices à sa formation est primordiale.
Un bon dimensionnement du réseau, un entretien régulier et l’absence d’obstruction sont essentiels pour garantir une vitesse d’écoulement suffisante et homogène.
Or, le calcaire déposé dans les tuyaux réduit progressivement le diamètre utile, ce qui :
C’est dans cette optique que les solutions anticalcaires modernes jouent un rôle préventif majeur.
Contrairement à un adoucisseur, qui modifie la composition chimique de l’eau et demande un entretien fréquent, un appareil anticalcaire physique agit sans ajout de produit, sans rejet et sans maintenance.
Son principe repose sur la modification de la structure cristalline du calcaire, l’empêchant d’adhérer aux parois. Il en résulte :
Ces appareils peuvent être installés aussi bien dans des logements individuels que dans des immeubles, des hôpitaux ou des réseaux techniques de grande dimension.
Bien qu’encore très répandu, l’adoucisseur présente plusieurs limites dans le cadre de la prévention des légionelles :
Les fabricants recommandent une désinfection interne tous les 6 mois, mais cette opération est rarement suivie, faute de temps ou de moyens. Ce point doit faire l'objet d'une vigilance accrue, en consultant régulièrement le carnet d'entretien.
Il est essentiel de souligner que les appareils anticalcaires ne remplacent pas les opérations de désinfection (thermique ou chimique). Ils s’intègrent dans une stratégie globale qui repose sur 4 piliers :
Conclusion : La légionellose constitue un risque sanitaire réel dans les installations d'eau chaude, mais ce risque peut être significativement réduit grâce à une gestion rigoureuse du réseau. Le maintien de températures conformes, la circulation optimale de l’eau et la maîtrise de l’entartrage sont des leviers essentiels.
Adopter une solution anticalcaire efficace, respectueuse de l’environnement et sans contrainte de maintenance, c’est investir dans la durabilité de vos installations et dans la sécurité sanitaire des usagers.
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