Les solutions pour réduire le taux de chloramines
L’une des mesures les plus efficaces pour réduire le taux de chloramines dans une piscine serait de réduire les apports de matières organiques apportées par les baigneurs. Cela nécessiterait une meilleure hygiène de leur part en prenant de véritables douches, en acceptant de se démaquiller et en éduquant adultes et enfants à aller aux toilettes plutôt qu’uriner dans les bassins.
La règlementation pour les piscines publiques fixe le taux maximum de chloramines à 0,6 mg / litre (dans d’autres pays d’Europe, la limite a été abaissée à 0,2 mg / litre).
Pour réussir à réduire le taux de chloramines dans une piscine, les pratiques les plus courantes sont :
- la chloration choc : qui consiste à faire un apport d’eau chlorée en grande quantité et de manière quasi instantanée. Cela permet de casser la molécule de chloramines et de libérer du chlore qui retrouve son pouvoir de désinfection. Mais c’est une pratique que l’on ne peut renouveler souvent et qui présente de grosses contraintes.
- faire des apports d’eau : c’est la pratique la plus courante d’autant plus qu’elle est obligatoire pour une question d’hygiène. La règlementation prévoit qu’il doit y avoir un minimum de 30 litres d’eau du bassin renouvelée par jour et par baigneur.
Procédé très efficace mais très onéreux et pas du tout écologique, ce qui n’empêche pas certaines piscines de dépasser très largement ce seuil. Il faut bien réaliser qu’il s’agit d’eau chlorée, chauffée donc à un prix de revient pouvant aller de 5 à 12 € le m3, selon les communes.
- l’utilisation de lampes UV : elles décomposent et détruisent les chloramines, efficaces mais très onéreuses à l’achat et en coût de fonctionnement.
D’autres solutions existent, plus respectueuses de l’environnement, plus économiques, qui sont une alternative à certains procédés ou qui peuvent avoir un effet de synergie très intéressant.
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