L’entartrage est un problème courant qui résulte de la présence de calcaire à l'état dissous dans l’eau. Ce phénomène se manifeste par l’accumulation de dépôts de tartre dans les canalisations, les appareils électroménagers et les installations sanitaires. Avec le temps, l’entartrage peut entraîner une baisse de performance de vos équipements, une hausse des coûts énergétiques et des réparations coûteuses. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’entartrage : ses causes, ses conséquences et les meilleures solutions pour protéger vos installations et préserver leur efficacité.
L’entartrage est un phénomène qui se produit lorsque le calcaire, présent dans l'eau à l'état dissous, précipite en cristaux qui s'agglomèrent les uns aux autres et forment des dépôts durs, appelés "tartre".
Les ions composant le calcaire (calcium Ca++ et carbonates CO3--), étant de charges électriques opposées, ont tendance à s'attirer ; ils en sont empêchés par la présence des molécules d'eau qui les entourent. Quand l'eau est chauffée, il y a dégazage (les gaz dissous, tel que le dioxyde de carbone CO2, s'échappent), moins d'eau entre ces ions favorise leur assemblage. Des cristaux durs de calcaire CaCO3 se forment, se regroupent et se déposent en priorité sur les surfaces les plus chaudes. Ainsi, il se forme des dépôts de tartre sur les résistances chauffantes des ballons d’eau chaude, des bouilloires, des machines à laver. Également, sur toutes les surfaces très chaudes : chaudières, échangeurs à plaques, pompes à chaleur, ballons solaires et de nombreuses machines industrielles. Sans oublier l'entartrage des canalisations et des accessoires qui y sont présents.
Cette cristallisation est d'autant plus intense que la température dépasse 55°C. C'est la raison pour laquelle existent des butées dans les chaudières domestiques pour ne pas aller au-delà, et éviter tout risque de brûlure. (Au robinet, la température ne doit pas dépasser 50°C. En effet, avec une eau à 60°C, il y a brûlure profonde pour un enfant après 5 secondes, et pour un adule après 7 secondes).
Par contre, dans un réseau de chauffage ou de climatisation, le circuit étant fermé, c'est la même quantité d'eau et donc de calcaire qui tourne en permanence ; comment justifier la pratique courante d'adoucir l'eau s'il ne peut y avoir entartrage ? Ce dernier n'étant possible qu'en cas d'apports d'eau répétitifs (lors d'une fuite d'eau, par exemple), une situation anormale, la priorité étant d'y remédier.
Le calcaire précipite également lors de chutes de pression ou de turbulences, que ce soit avec de l’eau chaude ou de l'eau froide. Cela explique le colmatage des canalisations, la formation de tartre dans les coudes des conduites d’eau, à la sortie des robinets (ce sont les mousseurs qui s’entartrent et non la canalisation en amont), aux points de pulvérisation d’une douchette, d’un four vapeur, d’un système d’arrosage de plantes, dans les réservoirs d'eau de wc et sur les mécanismes de chasse d'eau...
Si la dureté de l’eau est le facteur principal de l'entartrage avec la montée en température, d'autres paramètres l'influencent :
Ainsi, dans un même immeuble et avec des chaudières individuelles identiques, on constate que l’entartrage est généralement très différent d’un logement à l’autre.
Dans des régions différentes et malgré une dureté de l’eau identique, on constate des différences d’entartrage d’échangeurs à plaques ou de ballons très importantes.
C’est d’ailleurs cette variété de facteurs qui explique en grande partie les résultats aléatoires d’une majorité d’appareils anticalcaire ; cependant, des appareils plus récents, ayant bénéficié d’avancées technologiques leur permettant d’être moins dépendants de ces contraintes, obtiennent des résultats beaucoup plus fiables. C’est important car la profession a longtemps pâti d’une mauvaise image de marque, en raison d’appareils aux résultats incertains et dont les vendeurs étaient généralement bien incapables d’en expliquer les raisons.
Des équipements de production d'eau chaude (ballons, chaudières, PAC, échangeurs à plaques...) qui, en s'entartrant deviennent moins performants et nécessitent des interventions d'entretien plus fréquentes.
Le tartre agissant comme un isolant, limite l'échange thermique. Il faut donc consommer davantage d’énergie pour obtenir la même température.
Ce sont des vannes d’équilibrage qui se bloquent (donc un risque d’avoir des différences de température de l’eau entre logements). Mais aussi l’entartrage de canalisations, en particulier celui des canalisations eau chaude assurant le retour bouclage vers la chaufferie. Leur colmatage, s’il crée une réduction du débit, s’accompagne souvent d’une chute de la température, avec comme conséquence un risque légionelles (car c’est sous ce seuil réglementaire de 50°C qu’elles se multiplient).
Avec ces pertes de calories, les équipements (de production d’eau chaude, les appareils électroménagers et le matériel industriel) davantage sollicités tombent plus facilement en panne et c’est au détriment de leur longévité.
Pour éviter ou en tout cas limiter l'entartrage, il existe deux technologies :
- soit l'adoucisseur à sel, un traitement chimique qui modifie la composition de l'eau en remplaçant l'ion calcium (un composant du calcaire) par l'ion sodium (du sel). Ainsi, l'adoucisseur est un "échangeur d'ions".
L’avantage de l'adoucisseur est qu’il élimine tout ou partie du calcaire, ce qui diminue fortement le risque d’entartrage. (Par exemple, la dureté de l’eau chaude sanitaire est habituellement abaissée 8°f).
L’inconvénient de l'adoucisseur est sa maintenance, une contrainte et un coût (aussi, la maintenance est confiée dans une majorité de cas au technicien chauffage qui se contente de rajouter du sel quand nécessaire).
Autre inconvénient de l'adoucisseur : plus l’eau est adoucie, plus son pouvoir de corrosion augmente.
- soit l'appareil anti calcaire, un traitement physique qui a pour effet de réduire le pouvoir d’incrustation et donc d'entartrage du calcaire. Le calcaire reste présent mais a été neutralisé.
L’avantage de l'appareil anti calcaire est qu’il fonctionne (du moins, les modèles que nous proposons) sans maintenance et qu’il conserve à l’eau sa potabilité.
L’inconvénient de l'appareil anti calcaire est que peu nombreux sont encore les exploitants de chauffage qui proposent un appareil anti calcaire, évidemment moins profitable… pour eux, que l’adoucisseur à sel.
Conseil : Face au choix entre un traitement chimique ou écologique, avec ou sans consommable, nécessitant ou non une maintenance régulière, polluant ou respectueux de l'environnement, et enfin gaspillant ou préservant l'eau sanitaire, l'avenir privilégie clairement le développement des appareils anticalcaires non chimiques. Ces dispositifs offrent une alternative durable aux adoucisseurs et aux traitements chimiques associés, souvent utilisés pour limiter leur pouvoir corrosif.
Aujourd'hui encore, cette décision reste principalement à l'appréciation du gestionnaire du bien, du Conseil Syndical de la résidence ou du service technique interne de l’établissement.
Conclusion : Lutter efficacement contre l’entartrage, c’est bien plus qu’une simple question de confort. En réduisant les dépôts de tartre dans vos installations, vous limitez la surconsommation d’énergie, prolongez la durée de vie de vos équipements et diminuez les coûts liés à la maintenance. Prévenir l’entartrage, c’est également garantir un fonctionnement optimal de vos systèmes d’eau chaude et préserver vos canalisations des dommages causés par le calcaire. Adopter les bonnes solutions pour combattre l’entartrage, c’est faire un choix durable pour votre confort et votre budget.
👉 Contactez-nous, pour plus de conseils et des solutions adaptées à vos besoins !
Parrainez un proche et gagnez 100 € pour chaque nouvel achat d’un appareil MEDIAGON ! Partagez votre satisfaction et profitez de notre offre de parrainage.