Non en général pas besoin de désembouer le réseau chauffage avant d’installer l’ABC Protect car cet appareil est lui-même un désemboueur. Il entre en concurrence directe avec les procédés classiques que sont le désembouage hydropneumatique, le désembouage par dispersant chimique et le pot à boues.
Non, dans la très grande majorité des cas, inutile de faire un rinçage du réseau chauffage en complément ou avant l’installation de l’ABC Protect. Et c’est là un avantage car on sait que chaque fois qu’il y a apport d’eau, il y a apport d’oxygène, principale cause de l’embouage.
Non, leurs actions ne sont pas les mêmes. En réalité, pot à boues et pot de décantation ne sont pas des désemboueurs, du moins ils n’ont pas d’effet sur les boues déjà déposées dans le réseau ; leur fonction est de capter les boues en suspension qui parviennent jusqu’à eux (donc une petite partie des boues seulement) et de les éliminer du réseau.
Le désemboueur magnétique (souvent appelé pot à boue magnétique) a pour objet de piéger les particules ferriques par aimantation. Inconvénient, il ne piège que les particules de fer, il est sans effet sur les autres particules : cuivre, zinc, aluminium, manganèse, ni sur les boues organiques ni sur les boues bactériennes.
Oui, il faut impérativement supprimer le pot à boues magnétique avec l’appareil ABC Protect car la limaille de fer qu’il piège ne pourra plus être utilisée pour être refixée par l’ABC Protect.
Ainsi, si vous devez vous équiper d’un désemboueur ABC Protect, ne pas investir dans un pot à boues (ils ont des effets opposés), vous économiserez 4000 à 5000€.
Oui, dans la grande majorité des cas, avec l’ABC Protect, plus aucun produit chimique n’est nécessaire (inhibiteur de corrosion, correcteur de pH…).
Non, il n’y a pas d’incompatibilité technique, on peut donc conserver les produits de traitement déjà présents dans l’eau, mais généralement inutile de rajouter des produits sauf si le résultat de l’analyse de l’eau le nécessite.
Cela varie selon l’importance des boues, la complexité du réseau.
Par exemple, si le désembouage doit être renouvelé tous les 3 à 5 ans et s’il faut investir dans un pot à boues, l’appareil ABC Protect revient nettement moins cher, sans compter l’économie en produits chimiques, la diminution du nombre d’interventions et l’allongement de la durée de vie des équipements.
Oui, l’ABC Protect génère en moyenne 5 à 10% d’économie en énergie. C’est facile à comprendre, il y a moins de dépôts et la viscosité de l’eau est améliorée ; en conséquence, il y a amélioration des échanges thermiques.
Non, de même qu’aucune liaison ou pontage différentiel ne sont nécessaires.
Oui, le désemboueur ABC Protect peut être installé en période chauffage ou hors période chauffage, peu importe.
La cause principale de l’embouage est la présence d’oxygène dans l’eau. Il forme des oxydes qui corrodent les parois métalliques et favorisent le développement bactérien. Mais il y a de nombreuses autres causes secondaires à l’embouage : la présence de courants électriques parasitaires est source de corrosion (un défaut de mise à la terre se contrôle facilement avec un voltmètre et il est facile d’y remédier), la multiplicité de métaux, le mauvais rinçage de l’installation, l’absence de vannes de réglage, un vase d’expansion défectueux, la dégradation des produits chimiques qui peut entraîner une baisse du pH, le vieillissement naturel des matériaux métalliques et de synthèse, la mise à l’arrêt prolongé de l’installation après vidange (l’oxygène de l’air va accélérer la corrosion des surfaces métalliques).
C’est en supprimant chaque fois que possible les causes de l’embouage que l’on aura un réseau qui fonctionne bien, le désemboueur ABC Protect ne peut qu’en limiter les effets néfastes.
Non, c’est seulement quand les particules métalliques ne sont plus en amas mais réduites par l’effet de pulvérisation à l’état de microparticules (non visibles à l’œil nu) que ces particules vont pouvoir se refixer sur les parties initialement rouillées (l’appareil sera sans effet sur des morceaux de ferraille de quelques millimètres, par exemple). Il se forme un film de quelques nanomètres (très inférieur au millimètre). On n’a jamais constaté la formation d’une surépaisseur, ce microfilm suffit à neutraliser la corrosion.
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