FAQ UBF

L’appareil anticalcaire UBF utilise un procédé basé sur l’électromagnétisme (parfois désigné comme appareil électronique ou électrique). Un boîtier contenant des composants électroniques émet des ondes électromagnétiques dans une très large variété de fréquences, y compris les Ultra Basses Fréquences, qui sont transmises à l’eau grâce à un bobinage installé autour de la canalisation, qu’elle soit en métal ou en plastique. Ces ondes, se déplaçant à une vitesse proche de 300 000 km/s, se diffusent sur toute l'étendue du réseau. Elles agissent aussi bien sur les milliards de molécules d’eau contenues dans chaque goutte, que sur les particules en suspension dès lors qu’elles portent une charge électrique. C'est le cas du calcaire dissous dans l’eau (état dans lequel il est en arrivant au robinet d’eau froide), se présentant sous forme d’ions calcium (Ca⁺⁺) et carbonates (HCO₃⁻⁻). En recevant ces ondes, les ions calcaire s’assemblent pour former des cristaux (en fait, des « pré-cristaux »). Ceux-ci évoluent ensuite vers une forme particulière de calcaire : l’aragonite. Contrairement à la calcite, l’aragonite n’adhère pas aux parois et reste en suspension dans l’eau, ce qui évite l’entartrage. Ainsi, l’UBF permet de neutraliser le calcaire de manière durable, sans ajout de produits chimiques, sans entretien et sans altérer la composition de l’eau.

Le premier voyant de la barrette (Power on) doit s’éclairer en utilisation normale, il renseigne sur l’alimentation de l’appareil, s’il n’est pas éclairé, vérifier la prise. Le deuxième voyant de la barrette (Processor) doit s’éclairer et le rester lors de la connexion du câble de signal, il renseigne sur la bonne connexion du câble de signal, s’il ne s’allume pas vérifier la connexion (la partie dans le connecteur doit être dénudée) et la continuité de la bobine (pas de coupure du câble). Les voyants du dessus (Frequency) doivent s’allumer et s’éteindre en suivant un balayage cyclique, ils renseignent sur la transmission du signal au travers de la bobine, s’ils sont éteints contactez-nous.

Non. Il existe une grande différence entre un simple électro-aimant rudimentaire et un appareil comme l’UBF, fruit de plusieurs années de recherche et régulièrement amélioré. Agir sur le calcaire est complexe : les ondes doivent atteindre la bonne fréquence et la bonne intensité dans la bonne direction pour être efficaces. La difficulté est d’autant plus grande que les molécules d’eau et les particules (dont celles de calcaire) sont elles-mêmes en mouvement perpétuel, avec une fréquence qui varie en fonction de la vitesse de l’eau. La majorité des appareils basiques du marché donnent des résultats aléatoires, faute de précision. L’UBF, lui, utilise des ondes à fréquences multiples, dont les Ultra Basses Fréquences, programmées pour se reproduire des milliers de fois par seconde. Grâce à ces technologies récentes et ses évolutions constantes, il constitue une alternative fiable et performante à l’adoucisseur à sel.

L’appareil UBF (Ultra Basses Fréquences) agit sur le calcaire selon un traitement physique. Sa fonction est de faire perdre au calcaire son pouvoir entartrant, non de le supprimer. Le calcaire reste toujours présent, c’est comme s’il avait été neutralisé. La composition chimique de l’eau reste identique, il en va de même de sa dureté. L’adoucisseur est un traitement chimique. Sa fonction est de réduire la quantité de calcaire (plus précisément de calcium) contenue dans l’eau, qu’il remplace par une quantité équivalente de sodium (sel). C’est le principe du lave-vaisselle domestique. Ainsi, la composition chimique de l’eau est modifiée, le taux de dureté de l’eau peut être réglé au niveau souhaité.

L'UBF a un coût de fonctionnement symbolique : celui de la consommation d’une ampoule électrique basse consommation, avec une alimentation en 220V (soit une dépense de 10 à 30€ par an selon le modèle).

Non. L'UBF ne requiert aucun contrat de maintenance : ni filtre, ni consommable. C’est un avantage important : les techniciens chauffage ont déjà la charge de la maintenance des chaudières et installations, il serait irréaliste de leur ajouter l’entretien d’un appareil anticalcaire. Contrairement à d’autres systèmes qui intègrent un filtre, l’UBF fonctionne sans aucune intervention.

Oui, l’UBF est parfaitement compatible avec un adoucisseur à sel. Dans un restaurant ou une cantine par exemple, l’UBF installé sur la canalisation d’eau froide générale protège le ballon d’eau chaude et les sanitaires contre l’entartrage. En revanche, il n’empêche pas l’apparition de traces sur la vaisselle, d’où l’intérêt de conserver un adoucisseur dédié au lave-vaisselle. De manière plus générale, dans de nombreuses copropriétés, hôtels ou maisons de retraite, les usagers constatent les limites des adoucisseurs : seul le réseau d’eau chaude peut être adouci, tandis que l’eau froide reste calcaire. Pour pallier ce problème, de plus en plus d’installations combinent désormais un UBF sur l’arrivée d’eau froide générale. Cette solution constitue souvent la première étape avant de remplacer l’adoucisseur à sel par un appareil supplémentaire UBF sur le réseau eau chaude.

Assez souvent, existe un traitement chimique anticalcaire et anticorrosion du réseau eau chaude par injection permanente de produits via une pompe doseuse. Avec l’installation d’un appareil UBF, ce procédé chimique devient inutile, voire déconseillé. L’UBF assure en effet une double action anticalcaire et anticorrosion, sans ajout de substances. L’injection de produits chimiques présente par ailleurs plusieurs inconvénients : risque d’obstruction de certains accessoires (comme les vannes d’équilibrage), danger pour les techniciens lors de la manipulation (protection des mains et des yeux obligatoire), et interrogations persistantes quant à l’impact sur la santé en cas d’usage prolongé de l’eau chaude pour la boisson ou la cuisson. Supprimer ces produits grâce à l’UBF représente donc un atout considérable, à la fois pour la sécurité des intervenants, la pérennité des installations et la tranquillité des usagers.

Il peut sembler difficile de vérifier l’efficacité de l’appareil anticalcaire UBF puisque la dureté de l’eau ne change pas. En réalité, le meilleur indicateur reste l’observation des équipements sensibles au tartre : échangeur à plaques, ballon d’eau chaude, pompe à chaleur, etc. Le chauffagiste, qui connaît bien l’installation, peut comparer la situation avant et après la mise en place de l’appareil. Il n’existe pas de durée précise de « non-entartrage », car de nombreux facteurs influencent le dépôt de calcaire d’un site à l’autre, même avec une eau identique. C’est pourquoi l’évaluation doit se faire en comparant les résultats obtenus après installation avec l’état antérieur. En cas d’inefficacité, le chauffagiste le constate rapidement car il en subit directement les conséquences lors de ses interventions. Du côté des usagers, l’efficacité se perçoit aussi au quotidien : le calcaire reste visible mais s’élimine beaucoup plus facilement sur les parois de douche, la robinetterie, la bouilloire ou les ustensiles de cuisine. De plus, les personnes ayant la peau sensible remarquent souvent une eau plus douce au contact.

Une vérification visuelle des voyants lumineux de l'appareil suffit à s'assurer de son bon fonctionnement. En général, les premiers signes visibles du bon fonctionnement de l'appareil UBF sont :

• une diminution progressive du tartre sur les robinets, paroi de douche, bouilloire...
• un meilleur débit d’eau,
• une mousse plus efficace avec les produits nettoyants,
• un ressenti plus doux sur la peau et les cheveux.

Oui. L'UBF est compatible sur l'eau chaude sanitaire (ECS). Il est compatible avec une eau très chaude, c’est souvent le cas d’un réseau eau chaude bouclé avec un primaire qui arrive à 75-80°C, et parfois dans l’industrie où l’on peut avoir une eau de process proche de 100°C.

Oui. L'UBF, ne modifiant pas la composition chimique de l'eau, peut tout à fait traiter l'arrivée d'eau froide générale collective d'un établissement, contrairement à un adoucisseur à sel. En effet, l'adoucisseur, étant un procédé chimique et donc modifiant la composition chimique de l'eau, ne peut règlementairement pas traiter l'eau froide collective qui alimente l'eau de consommation (selon l’article R1321-53 du Code Civil de la Santé).

Oui. L’UBF est particulièrement recommandé dans les régions où l’eau est très dure. Son efficacité a été démontrée sur de nombreuses installations en zones fortement calcaires. Le taux de dureté n’influence pas son action : même avec une eau très chargée en calcaire, l’UBF reste performant. Il faut simplement noter qu’une eau plus dure génère davantage de dépôt poudreux, puisque l’appareil neutralise le calcaire sans l’éliminer. L’UBF est d’ailleurs utilisé avec succès sur des eaux de source naturelles dont la dureté dépasse largement 50°f.

Oui. Le traitement de l’eau par Ultra Basses Fréquences (UBF) possède une action anticorrosion reconnue. Il favorise l'effet de passivation, c’est-à-dire la formation d’un film de magnétite noire très adhérent qui protège efficacement les surfaces en acier contre la corrosion par oxydation liée à l’eau. En revanche, l’UBF n’agit pas sur les autres causes de corrosion, comme la présence de métaux différents dans l’installation ou les courants vagabonds.

Les ondes à Ultra Basses Fréquences émises par l'appareil UBF ne présentent aucun risque pour la santé. L’énergie en jeu est plus faible que celle reçue en regardant la télévision, donc sans danger.

Non, l’UBF ne modifie pas la composition chimique de l’eau. L’eau reste potable, conserve ses minéraux (calcium, magnésium) et son goût. Le procédé agit uniquement sur la structure physique des cristaux de calcaire pour les empêcher d’adhérer, tout en laissant l’eau parfaitement naturelle.

Oui. La potabilité de l’eau est conservée avec l'UBF car la composition chimique de l’eau n’est pas modifiée. Tous les minéraux restent présents dans l'eau, le calcaire n'est pas supprimé mais est sous forme non incrustante.

Non et c’est bien mieux. L'UBF en est dispensé. L’ACS est réservée aux appareils qui peuvent présenter un risque sanitaire car ils sont en contact direct avec l’eau. L'appareil UBF se bobine autour de la canalisation, il n'y a pas besoin de la sectionner.

Oui. L’UBF est simple à installer, mais certaines recommandations doivent être respectées pour garantir son efficacité. C’est pourquoi nous conseillons de faire appel à un professionnel ou à l’un de nos techniciens. La localisation précise de l’appareil dans le réseau est en effet déterminante pour assurer des performances optimales.

Oui. L’UBF s’adapte à tous les types de canalisations, qu’elles soient en plastique ou en métal. Les ondes traversent même un peu plus facilement les canalisations en plastique que celles en métal.

Non, l’appareil UBF fonctionne sans entretien. Il n’y a ni sel à recharger, ni cartouche à remplacer. Une simple vérification visuelle des voyants lumineux 2 à 3 fois par an est conseillée. Aucun réglage ni intervention technique n’est requis.

Le prix d'un appareil UBF dépend du diamètre de la canalisation, de sa matière et du volume d'eau à traiter (nombre de logements, par exemple). Par ailleurs, le mode de production d’eau chaude individuelle ou collective (en instantané ou en semi-instantané ou ballons à accumulation montés en série ou en parallèle) va déterminer le nombre d’appareils à installer. Pour recevoir un devis personnalisé, contactez-nous.

Non. L'UBF ne nécessite aucuns frais de fonctionnement (ni entretien, ni maintenance). Ainsi, les charges ne sont pas alourdies.