Lorsque l’eau présente une dureté de plus de 20 ou 25 °TH, il est recommandé d’équiper le circuit d’eau de la maison d’un traitement anti calcaire et l’adoucisseur à sel occupe encore une place prépondérante en France malgré les risques encourus et alors qu’il existe des solutions plus écologiques et moins contraignantes.
Si à la base votre eau est dure, plus vous augmentez la température de l’eau chaude, plus son pouvoir entartrant s’en fait ressentir (formation de dépôts calcaires, précipitation du calcaire qui va adhérer d’autant plus vite sur les parois de la chaudière, des canalisations…). Ainsi, il est conseillé de régler la chaudière à 55 °C pour le circuit d’eau chaude (60 °C au maximum et 50 °C au minimum pour éviter la prolifération microbienne) pour limiter le risque que l’eau chaude ne devienne entartrante.
Pour s’équiper d’un traitement anti calcaire : adoucisseur ou autre, il faut avant tout vérifier le taux de dureté de votre eau. Si l’eau a une dureté inférieure à 20 ou 25 °TH, inutile de vous équiper d’un dispositif anti calcaire, vous ne verrez pas la différence, sauf si vous êtes gêné au quotidien par des traces de calcaire sur vos surfaces.
Un adoucisseur d’eau a un coût pour son acquisition et pour son fonctionnement.
Il faut prévoir des frais de plomberie pour son installation, l’approvisionnement en consommables et un contrat d’entretien qui est vivement recommandé.
En général, il est déconseillé de brancher l’adoucisseur d’eau sur l’eau froide de consommation. Le particulier fait ce qu’il veut chez lui mais en collectivité, pour un immeuble par exemple, la loi interdit de traiter l’eau froide de consommation avec un adoucisseur chimique.
Risque de corrosion dû à l’adoucisseur :
Un adoucisseur peut se dérégler, d’où l’importance d’un entretien régulier car un mauvais réglage de l’adoucisseur peut amplifier les propriétés corrosives de l’eau adoucie et empêcher la formation d’une fine pellicule de calcaire qui protègerait les conduites métalliques contre des agressions corrosives. C’est pourquoi la réglementation recommande une dureté résiduelle entre 8 et 15 °F pour toute eau destinée à la consommation humaine et ayant subi un traitement d’adoucissement. A cet effet, les appareils sont munis d’un by-pass permettant de mélanger de l’eau non adoucie à l’eau traitée. Rappelons que les variations journalières et/ou saisonnières de la composition chimique et physiques de l’eau distribuée empêchent dans bien des cas le bon réglage des adoucisseurs. Mieux vaut éviter d’avoir des canalisations en acier galvanisé car risque élevé de corrosion perforante, de traces de plomb jusqu’à hauteur de 1 % de l’alliage.
Risque de prolifération bactérienne :
Un adoucisseur mal entretenu c’est l’assurance de se retrouver avec tout plein de germes. Il faut éviter de placer l’adoucisseur dans une pièce chauffée (par exemple, dans une chaufferie) car avec une température ambiante relativement élevée, l’eau circulant dans l’adoucisseur va se réchauffer ce qui va favoriser le développement de germes. L’adoucisseur domestique ne doit évidemment pas pouvoir altérer la qualité des eaux du réseau de distribution publique. Tout appareil est à équiper pour le moins d’un clapet de non retour type EA EN 1717 régulièrement entretenu.
Votre installateur d’adoucisseur est coresponsable de tout dégât occasionné par ce dispositif. Et dire que bon nombre de plombiers/installateurs ou de sociétés vendant les adoucisseurs vantent les bienfaits de ces systèmes anti calcaire qui sont pourtant polluants (le sel nécessaire à leur fonctionnement est en effet évacué vers les rivières via les stations d’épuration qui ne sont pas conçues pour traiter cet élément. Ces rejets peuvent porter atteinte à la vie aquatique et au bon fonctionnement des stations d’épuration), contraignants et chers, des effets secondaires de plus en plus dénoncés.
Comment éviter toutes ces contraintes de l’adoucisseur ?
C’est ainsi que l’on trouve également sur le marché des appareils anti calcaire sans chimie, sans risque de corrosion ni de prolifération bactérienne. Ce sont de bonnes alternatives aux adoucisseurs. Procédés sans chimie, la potabilité de l’eau est conservée, vous pouvez alors traiter l’eau froide de consommation sans risque pour votre santé. Sans additifs, vous préservez l’environnement. Mediagon fait partie de ces procédés anti calcaire écologiques.